DAMN ADDICT LEMON
Le Chaperon Rouge Revisité (Version alpha en développement.) Publique. M/MA 515717welcome
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Le Chaperon Rouge Revisité (Version alpha en développement.) Publique. M/MA

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Chiro

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DAMN ADDICT

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MessageSujet: Le Chaperon Rouge Revisité (Version alpha en développement.) Publique. M/MA Le Chaperon Rouge Revisité (Version alpha en développement.) Publique. M/MA Icon_minitimeMar 29 Juil 2014 - 6:51

Bonjour à vous, je vous poste ce projet en cour en espérant que ça vous plaise.



Merci bien. (c'est sans doute assez basique, j'en suis conscient, et je peine à aller plus loin etc, toutes critiques et tous conseils sont bons à prendre.^^)

Par contre, il risque d'y avoir des "bugs" (fautes d'orthographe, syntaxe etc...) je m'en excuse, j'ai beau relire sans cesse, il reste toujours des choses.





CHAPERON ROUGE




Une histoire revisité.




Kelly est une jeune fille presque pure et innocente âgée alors de dix sept ans quand elle est promise et mariée de force à un homme qu'elle n'aime pas et qu'elle ne connaît pas.


Fuyant la barbarie du sort funeste qui lui est réservé, être mère sans la vouloir et forcée, elle ne se doute pas un instant à quel point sa vie va basculer ainsi que le destin.









    1. Le village.






Au fin fond d'une vaste forêt, en son plus profond intérieur et au milieu d'immenses plaines et montagnes rocailleuses défrichées, le village avec ses hautes maisons, ses activités journalières variées comme son agriculture florissante ou ses élevages de chèvres, de porcs ou même de volailles, était protégé par cette dite forêt. Cernée, très loin d'ici, par des chaînes de rudes et hautes montagnes inhospitalières, on racontait que jadis, les humains quittèrent un pays où la vie s'y faisait difficile et qu'ils partirent en masse, passant par un étroit passage entre les montagnes.


Ils rencontrèrent les loups qui firent un pacte avec eux. Ils les protégeaient mais en échange, ils vivraient en paix et personne ne causerait de tort à personne. Ceci se déroula des siècles plus tôt. Depuis, l'on nourrissait des légendes et des histoires parlant de bêtes primitives, d'êtres qui aimaient, certains soirs, procréer avec de belles jeunes femmes et les prendre comme ce qu'ils étaient, des bêtes primitives. Ils ignoraient tout d’eux, pourtant ils en parlaient fort bien du haut de leur ignorance avec le soutien des prêtres qui en rajoutaient une couche non négligeable.


Des récits se racontaient ainsi aux enfants pour leur faire peur, pour éviter que beaucoup ne s'éloignent trop dans la forêt non loin du village. Parfois un représentant loup venait en personne traiter avec les humains mais en de rares occasions. Et aucun individu ne devait lui nuire, sans quoi la situation risquait d'être difficile avec ces... « animaux pseudo humanisés » selon les termes des humains et des chasseurs qui ne s'étaient jamais ou presque, avisés d'en attaquer un. La seule fois où cela arriva les loups demandèrent des comptes et il fallut dédommager la « famille » de la « victime » durant vingt ans. L'homme dû être emprisonné des années avant de ressortir.


Il existait bon nombre de croyances à leur sujet, d'histoires terribles et on évitait que des jeunes femmes ou filles dites « prêtes à enfanter » d'y aller ou alors pas sans escorte. Pourtant, en dépit de l'imagination et de ce qu'elle nourrissait ou de ce qui l’alimentait, ils restaient souvent assez difficiles à cerner pou ceux qui s'intéressaient réellement à eux, aux loups, à leur espèce. Certains les cherchèrent, sans résultats, ou furent reconduits dans leurs villes ou villages. Les loups n'aimaient visiblement pas que les humains viennent les voir.


Ainsi toute une culture sur les home-loups, voir contre eux, se développait, proférant de choses diverses autours de leurs mystères. Ils faisaient l’objet de controverses, de sujets à débats, comme le fait de leur animalité ou de leur humanité, ou encore comment ils vivaient entre eux. Existait-il des communautés ? Ceux qui vinrent voir les humains parlaient et savaient aussi bien lire qu’écrire dans le langage de ceux-ci, très répandu partout sur le continent.


Mais Kelly était une fille en sursis, une futur femme mariée, coincée dans un foyer avec plein d’enfants dont elle ne voulait pas le moins de ce monde cruel. Son avenir de femme était déjà tracé depuis sa naissance et elle ne pouvait rien y faire. Souvent vêtue de sa cape à capuchon, le tout rouge, on la surnommait « petit chaperon rouge » ou « rouge » pour le diminutif. Le soir pointait le bout de son nez en cette douce saison estivale.


Elle courait à vive allure, rentrant chez elle, ayant bien profité d’une journée de liberté. Elle avait pris un bain dans une rivière d’eau pure dont elle s’abreuva avec délice, mangea des fruits et des plantes délicieuses ici et là, se promena longuement et profita de chaque instants. Mais elle ne s’éloigna pas trop de son village en se baladant dans la forêt, craignant de rencontrer un loup et d’être emplis de sa semence qui engendrerait en elle un louveteau, chose qui la répugnait !


Comme toutes les filles surtout en devenant une femme, on lui racontait des histoires terribles sur les loups et ce qu’ils leur faisaient parfois en groupes avec des pratiques bestiales, sales, impures. Ils se montraient violents dans un acte reproducteur barbare et très douloureux pour leur victime. Ils griffaient, mordaient, grognaient et ils demandaient des comptes aux humains installés dans la forêt depuis le début, depuis leur arrivée. Elle rentrait chez elle, sachant pertinemment que ses parents l’y attendaient à table et que ceux-ci la gronderaient une fois de plus.


Le père, la mère et ses deux frère plus sa grande sœur mariée avec deux enfants et sans doute bientôt un troisième en route, pas du tout consentante pour être encore enceinte, attendaient une fois de plus la benjamine pour passer à table. La grande sœur était venue pour revoir un peu ses proches, vivant dans une ville voisine à trente lieux d’ici. Elle prenait ses grossesses avec fatalité, impuissante et se sachant condamnée à en subir d’autres sans doute et contre son grès mais elle ne pouvait que se taire dans ce monde où les hommes dominaient et dictaient leurs lois.


Elle n’avait pas le choix. Au fond d’elle-même la jeune femme de vingt-quatre ans espérait autant de fausses couches que possibles et devenir stérile suite à un accident. L’idée de faire tous ces petits contre sa volonté la révulsait, la dégoûtait, mais elle n’aurait jamais le choix et aucune altenrative possible. Elle devait « assumer » comme beaucoup disaient et surtout, les prêtres, qui ignoraient tout d'elle, de sa conditions et de son ressentis et qui s'en fichaient totalement.


Il s'agissait avant tout de « son destin » et elle devait procréer. C'était son devoir de femme, ce pourquoi elle devait être faite. Il s’agissait d’une femme, pas d’un homme, et il falait se plier aux règles des hommes qui en retour protégeaient leurs femmes et leurs communautés. Elle ne détestait pas les enfants engendrés en elle mais elle ne les aimait pas non plus.


On ouvrit la porte d’entrée de la demeure, Kelly sans hésitation, venait d’arriver. Fougueuse, elle ne frappait que rarement, c’était son signal, la manifestation de son arrivée. Pour son âge elle restait encore pure et innocente, une enfant, joueuse, vivante, pleine d’énergie. Pourtant elle se confiait souvent à sa grande sœur et lui avouait utiliser des objets qu’elle taillait elle-même dans le bois avec un couteau, pour se « faire plaisir.»


Ceci surprit la jeune femme, venant de sa petite sœur qui donnait l’impression d’être ignorante sur ces choses là, elle ne comprenait que difficilement. Mais sa grand-mère qu’elle voyait beaucoup, que les parents ne voulaient plus voir, lui apprit des choses sur le corps d’une femme et la sexualité.


Il s’agissait là d’un tabou absolu, mais certaines personnes en parlaient, discrètement, et cela dérangeait souvent dans leur monde puritain ou en tout cas très coincé. Depuis des mois, elle se donnait du plaisir, s’étant brisée l’hymen non sans douleurs, elle finit par s’y faire, à ses « fétiches » comme elle les appelait. Encore enfant, devenant une femme, elle découvrait son corps et ses secrets, ses plaisirs et ne s’en privait pas. Mais la jeune fille restait très réservée surtout avec ses parents qui ne voulaient pas en entendre parler.


Cheveux de feux, roux quelque peu foncés, légèrement ondulés, yeux verts profonds parés de superbes nuances, un visage fin tout comme son nez, ses lèvres, un air de poupée, le teint halé, ses seins menus, un peu petits même, son corps gracieux, ses jolies hanches déjà « prêtes à enfanter » mais assez élégantes et se mariant fort bien à sa jolie taille, loin d’être maigre mais un peu fine, assez grande pour une fille de son âge, on l’apparentait à une fée, un belle nymphe aussi élégante que charmante. Et sa voix lui allait fort bien, douce, calme, agréable.


Vêtue d’atours noirs, une robe trop courte au goûts de ses parents du fait d’arriver aux genoux et de trop bien montrer ses belles formes, dont sa poitrine ferme et ronde, elle dégageait beaucoup de choses comme sa vitalité, sa gentillesse et l’innocence qu’on lui accordait même si elle cachait bien son jeu. Le père trancha d’un ton ferme, attablé et se languissant de manger.


–Tu es encore en retard ! Et que fais-tu dehors depuis tout ce temps !


–Je prenais des fruits rouges dans la forêt…


–COMMENT ! Tu es folle ! Les loups te prendront et te passeront sur le ventre en déversant leur semence en toi te faire engendrer des louveteaux ! Et tu déshonoreras la famille, souilleras son honneur en plus d'être sale et jetable !


–Je ne suis pas allez bien loin !


–Assez ! Mets-toi à table et manges ! Il suffit ! Nous recevons le noble demain, tache de faire bonne impression ! Il en va de notre honneur et de notre famille !


Il perçut la colère envahir sa fille, la faire rougir, son regard durcir et sa respiration s’intensifier. Ils connaissaient leurs chère enfant bonne à marier, elle ne s’énervait que peu, rarement, mais il valait mieux ne pas s’attirer ses foudres !


–JAMAIS ! Il devait venir dans un moi !


–Tu te marieras avec lui, c’est un bon parti, ma fille. Tu n’as rien à dire, tu es une femme à présent, honore ta famille et maris-toi pour notre honneur ! Comprends bien que nous aurons une dote, de quoi acheter des terres, des maisons…


–Il va me violer ! Il me fera des enfants sans même me demander ma permission ! C’est ainsi que les choses se passent et je ne veux pas d’une existence aussi misérable !


–Tu dois prendre tes responsabilités maintenant, tu dois ASSUMER ! Comment peux-tu nous manquer de respect ainsi ! Tu es une femme, ce n’est pas à toi de commander ici, je suis ton père, tu feras ce que je te dirai ! Et ne te met pas à commettre le crime de l'anti conception ! Cela ferait de toi une chienne, une bêtes abominable qui salirait notre famille et insulterait la procréation ! Tu devrais avoir honte d'être aussi méprisable et détestable, d'être contre la loi naturelle et la vie !


–MONSTRES ! Je ne connais pas cet individu, je ne l’aime même pas et qui sait l’âge qu’il a!


–C’est un homme respectable et il ne fait pas ses quarante-quatre ans ! Il fera un bon mari, je lui ai parlé, on se côtoie et nous nous sommes accordés là-dessus ! Laisses-lui une chance…


–IL A VINGT-CINQ ANS DE PLUS QUE MOI BON SANG ! Je ne le laisserai pas me toucher avec ses pattes velues et son horrible haleine ! Je préférerais encore sentir des loups m’ensemencer à tour de rôle et être leur catin que de me vendre à lui parce que vous ne me laissez pas le choix et que je veux VIVRE !


Avant même que le père ne se lève pour la corriger, elle partit à l’étage, sans une larme, juste sa rage, sa colère, son indignation, son incompréhension. Sa grande sœur gardait les yeux baissés, comprenant sa petite protégée, comprenant sa détresse face à un destin aussi cruel, dur et injuste. Mais elle ne dit rien, soumise depuis longtemps déjà, et sachant pertinemment que ce qu’elle dirait ne changerait rien.


Cette nuit là, comme d’autres après qu’on lui ait annoncé ce mariage forcé pour « l’honneur de la famille » cette monstruosité sans nom, elle ne trouva pas le sommeil, pensant et repensant à toutes ces choses, à ce que serait son existence par la suite. Jamais elle ne les pardonnerait pour une telle atrocité qu’ils commettaient à son encontre.


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